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Le mental, le stress et la méditation..

Dernière mise à jour : 21 sept. 2021

Qui peut se targuer de vivre dans le moment présent? Au quotidien, je rencontre des gens qui sont constamment dans le temps.. Qu'est-ce que cela veut dire?

Posez la question à quelques personnes de votre entourage, quels problèmes as-tu en ce moment?

Les réponses seront toujours les mêmes :


- Je suis angoissé ou stressé car demain j'ai un entretien important..

- Je suis énervé car ce matin j'ai eu un différent au téléphone avec un collaborateur.

- Demain je dois appeler mon médecin pour des résultats d'analyses, j'imagine le pire.


Mais ces réponses sont à côté, vous leur avez demandé quels problèmes ils avaient au moment où vous leur parliez. Et non pas par quoi ils étaient préoccupés dans un proche avenir ou quelques heures, voir jours, auparavant.


D'où vient ce phénomène, pourquoi sommes-nous toujours aspirés dans le temps. Qui est au commande de cette conscience que nous connaissons si mal?


Est-ce si dur pour ce mental, ces constructions de pensées automatiques, ces schémas inconscients, que de vivre avec nous dans le moment présent? Ils semblerait que oui, le mental ou l'égo, selon vos affinités, ne peut pas vivre dans le moment présent. Pour lui c'est l'anéantissement. Si vous n'avez plus peur de rien de manière disproportionnée, si vous ne l'écoutez plus vous mettre en garde contre des dangers hypothétiques, si vous vous détournez de son charabias assourdissant, si vous finissez par ne plus le nourrir, juste en ne l'écoutant plus, alors oui c'est la mort de l'égo.


Mais se pourrait-il qu'il s'agisse du début d'une autre forme de conscience, moins analytique, plus intuitive, le début de la liberté de pensée, de paix intérieur et de sérénité?



la méditation, la solution miracle pour faire taire le brouhaha mental?

Oui sur le papier cela semble plutôt intéressant, plus besoin de s'en faire pour tous les événements à venir, plus besoin d'imaginer des dizaines de scénarios, si possible qui finissent en catastrophe. Ne plus être impacté par des événements déjà vécus, mais dont on regrette l'issue.


Mais ce petit saboteur qu'est le mental, à son utilité tout de même, il nous permet d'analyser notre environnement, de nous situer dans le temps et l'espace, de nous comparer avec les autres. C'est une partie analytique de notre conscience, qui reste très importante, notamment dans l’apprentissage, de plus, l’ego est l’outil dont la sélection naturelle se sert pour perpétuer nos gênes. En nous faisons croire que nous valons plus que les autres, notre ego nous pousse à tout mettre en place dans nos agissements pour que nous puissions nous reproduire et mettre en avant notre primauté sur les autres.


De cela il résulte que nous devons nous rendre à l’évidence que nous ne sommes pas au commande de notre conscience. Nous ne sommes pas le PDG. nous sommes dirigé par le mental. Des pensées émergent d’elles même et s’affichent sur notre écran mental, alors que nous n’avons rien demandé. c’est automatique. Les pensées pense d’elle même, et comme nous nous identifions à elles, nous les nourrissons et leur permettons d’occuper tout l’espace. Malheur à nous lorsque cela se produit.

Le problème c'est que lorsque nous sommes connectés à cette forme de conscience, ou disons plutôt que lorsque nous l'écoutons un peu trop, ou alors carrément que lorsqu'elle nous dicte notre comportement et qu'elle déclenche en nous toutes ces réactions de peur, ces émotions, ces douleurs, ces doutes.. cela devient assourdissant et handicapant.


Nous vivons en permanence en mode "DANGER", alors qu'en réalité il ne se passe rien du tout.


Ce mode de fonctionnement, dans lequel nous baignons en permanence est un mode de défense. Il était utile lorsqu'un mammouth nous arrivait dessus en courant, lorsqu'une voiture ne s'arrête pas sur le passage pour piétons, lorsqu'un danger grave et imminent fait irruption dans notre environnement immédiat. La bien sûr, pas le temps de réfléchir, il faut agir, courir et se mettre en sécurité.


Soyons réalistes, ce type de danger ne nous arrive quasiment jamais. Pourtant nous sommes en état de vigilance absolue, ce qui implique une fatigue psychique, émotionnelle, nerveuse, physique....


Mais comment faire pour déconnecter, arrêter, faire taire celui qui a peur tout au fond de nous. Est-ce seulement possible?


En fait, la solution paraît d'une simplicité enfantine. Il suffit de ne plus l'écouter. Je vous mets au défit, de ne plus l'écouter pendant 3 minutes. Il vous suffit de penser, de visualiser un objet pendant deux minutes. L'objet de votre choix, dans la position de votre choix. Pendant ces deux minutes, vous devez fermer les yeux et visualiser cet objet. Cela peut être une petite cuillère, une bague ou ce que vous voulez.


Pendant ces deux minutes, vous devez conserver l'image mentale de cet objet. Pendant deux minutes vous devez résister à la force incroyable de votre mental qui va tout faire pour vous empêcher de demeurer dans le moment présent. Car visualiser cet objet pendant deux minutes, vous force à ne pas écouter votre mental pendant le temps nécessaire à cette expérience. Il fera tout et n'importe quoi pour vous projeter dans le passé ou le futur.


Qui de vous pourra me dire qu'elle ou il a réussi cette expérience en tenant jusqu'à son terme? Deux minutes, juste deux minutes.


Nous verrons plus loin quelles solutions existent, pour s'affranchir un peu du saboteur.


Bien, le résultat du test de la cuillère s'est-il bien déroulé? Avez-vous réussi à la visualiser pendant 3 minutes? J'imagine que pour beaucoup d'entres-vous, moi y compris, l'exercice était périlleux.


Mais alors comment faire? Est-il possible de faire taire ce brouhaha mental? De quel manière pouvons-nous nous affranchir de ce tyran?


Il suffit tout simplement de ne plus l'écouter. Pourquoi devrions-nous être à la merci de cette partie de notre conscience, à laquelle, qui plus est, nous n'avons pas accès?


Pourquoi ne pas essayer de devenir l'observateur des pensées? Lorsque l'on observe les pensées qui s'inscrivent sur notre écran mental, nous ne sommes plus impactés par elles. Puisque nous les observons, nous avons pris de la distance avec elles. Nous les regardons passer, mais nous ne les alimentons plus. Elles ne nous touchent plus.


En ne leur accordant plus notre attention, nous laissons les pensées vivre de leur propres ailes, mais ces dernières sont trop petites pour que les pensées aient suffisamment de force. Elles finissent donc par s'écraser et disparaitre.. Elle ne sont plus alimentées par le carburant de l'attention de notre conscience.


Si nous parvenons a détourner notre attention suffisamment longtemps des pensées du mental, alors ce dernier finit par ralentir son activité puis, s'arrête.


Si sur le papier cela paraît facile, dans la pratique c'est une autre affaire. Il faudra compter sur un adversaire de taille. Le mental ne va pas rester les bras croisés alors que vous êtes en train de le réduire à néant. Il va se battre, décupler sa capacité de frappe, envoyer de nouvelles idées, de nouvelles peurs, encore plus sournoises et puissantes. C'est la réaction des premières minutes. Vous n'arriverez pas à m'éteindre si facilement mes cocos.. Imaginez tous ce qui vous attend, regardez c'est effrayant... et c'est reparti pour un tour...


C'est le premier écueil à passer, après une dizaine de minutes, le cerveau va finir par réduire son activité, par manque de carburant, ou plutôt par manque d'attention de votre part. Et alors quelque chose de bizarre va se produire, un truc en vous va lâcher. Une sensation plutôt agréable de légèreté va vous envahir, vous prendrez conscience de l'immobilité totale de votre corps suivi de ressentis tout aussi bizarres, comme des picotements, des vibrations enfin des trucs que vous ne ressentez jamais. Et simultanément, une paix et une sérénité semble aplanir votre horizon mental.


Voila vous l'avez fait, vous avez réussi à lâcher. Ho ca ne va pas durer longtemps, quelques secondes ou quelques minutes, puis vous subirez à nouveau les assauts du saboteur. Mais peu importe vous avez su, pendant un court un instant, entrer dans un espace ou le temps n'existe pas, un espace de paix et de sérénité. Vous saurez donc y retourner quand vous le voudrez, ou plutôt quand vous vous en donnerez les moyens.


Avec de la motivation, de la volonté et de la ténacité, vous transformerez ces secondes en minutes puis en dizaines de minutes. De quoi modifier de fond en comble, la manière dont votre mentale fonctionne. De quoi vous déconnecter durablement de vos peurs, pour vous reconnecter à une autres forme de conscience, la conscience première, celle qui n'est pas modifiée par le filtre de votre cerveau.


Vous serez donc en mesure de ne plus être connecté à la peur, à l'angoisse, au stress, à l'agitation mentale. Vous serez de plus en plus connectés à cette autre forme de conscience, vous apportant paix, sérénité, altruisme. Et que dire de la plasticité du cerveau. que vous allez modifier gentiment au fur et à mesure des mois de méditation.


Bon assez de blabla, place à la pratique, trouvez vos méditations sur internet, sur youtube, etc.. sinon j'en ai pour vous.


Postez vos impressions et progrès. Je compte sur vous.

Avec de l’entraînement vous n’aurez plus besoin de support pour vous guider, vous observerez votre respiration et vos penséea avec détachement et paix.








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